Ma formation initiale, Théâtre-Cinéma, ne devait pas m’amener à bifurquer vers une recherche en Arts plastiques.

C’est le besoin de silence qui, dans un premier temps m’ y a conduit.

Les mots, leur rapidité à suivre les mouvements de la pensée, apparaissaient comme des empêchements à prendre du recul, à sortir du chaos…

J’ai trouvé dans le travail, dans l’atelier, une voix autre, de nouveaux possibles.

Tout d’abord par la photo et le photomontage, le collage. Travail en noir et blanc sur la mémoire, la texture du noir, les liens avec certains évènements historiques ou artistiques.

Puis le fusain, la couleur et le support du papier kraft m’ont permis d’ouvrir de nouveaux horizons, de structurer ma recherche de façon inattendue.

Je travaille par session,  un mot sonne, une expression me hante, comme dans la série “Monsieur le dire” et je poursuis sur différents supports ces échos.

le pont de l’Aimée (d’après une photo de Bonnard)

Monsieur le dire (venu dans l’oreille)